Bilan de l’immobilier en France en 2019

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Pour 2019, le bilan de l’immobilier en France est plutôt positif. Un record du nombre de transactions a été dépassé : plus d’1 million de ventes. Ce chiffre représente une hausse de 10% par rapport à 2018. Les prix, eux, ont aussi connu une belle augmentation, surtout dans les grandes villes. 

Bilan du marché immobilier français de 2019

En 2018, 965 000 transactions ont été réalisées dans l’immobilier ancien, un record pour l’année. Cette année, la barre du million a bel et bien été dépassée. Les notaires de France ont compté 1,59 million de ventes en 2019, soit 10% de plus que l’année précédente.

Les taux d’intérêts, toujours très favorables, ont entraîné un dynamisme important. Dans le cadre d’un investissement immobilier, l’acquéreur peut obtenir un emprunt sur une durée de 7 ans pour un taux moyen de 0,65%, sur 15 ans pour 1%, sur 25 ans pour 1,40% ou sur 30 ans pour 1,90%.  

Cette condition, très attrayante a maintenu son impact sur l’évolution du prix au mètre carré. Sur l’ensemble du pays, l’évolution des prix est de 5,5% sur l’année. Elle varie évidemment selon les villes, les quartiers et le type du bien immobilier.

En 2018, l’indice des loyers fixés par l’INSEE est passé de 127,22 au premier trimestre à 129,03 au troisième trimestre. En 2019, cet indice est passé de 129,38 en début d’année à 129,99 au troisième trimestre, suivant une évolution de 1,53% et une autre de 1,20%.

Ces dernières années, la France attire des investisseurs étrangers, notamment des acquéreurs du Moyen-Orient et des Etats-Unis. Ils sont souvent attirés par la région PACA. Un recul des investissements asiatiques et russes a été observé.

Panorama immobilier des villes dynamiques

Certaines villes comme Lyon et Bordeaux par exemple, ont vu leurs prix évoluer, de 10,3% et 5% respectivement. Paris a évidemment connu une hausse des prix au mètre carré de 5% aussi. A Marseille, la progression est plus lente, et se limite à 1,5% en 2019.

En cette fin 2019, le prix moyen au mètre carré est de 10 175 € à Paris , de 4 502 € à Bordeaux , de 4 560 € à Lyon et de 2 583€ à Marseille.

Ces villes attirent les investissements locatifs grâce à leur rentabilité, leur dynamisme, leur économie et leur développement. Par exemple, le 1er arrondissement de Marseille représente une valeur sûre pour les investisseurs avec un prix au mètre carré qui s’élève à 2 476€ et une vacance locative faible.

L’attractivité immobilière peut également se refléter à travers l’indicateur de tension immobilière (ITI). Dans les villes ou les zones tendues, où l’indicateur est supérieur à 1, il y a plus d’acheteurs que de biens immobiliers en vente. Et à l’inverse, si l’indicateur est inférieur à 1, la tension immobilière est faible, et l’offre est plus importante que la demande. A Paris, l’indicateur est de 1,2% et de 1,1% à Lyon. A Marseille et à Bordeaux, celui-ci atteint 0,8%.

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Actualités immobilières importantes de l’année 2019

Pour compléter ce panorama immobilier pour l’année 2019, un récapitulatif des mesures en vigueur et des changements est essentiel.

Au début de son mandat, Emmanuel Macron a promis des changements pour soutenir l’investissement locatif en France. Pour l’année 2019, la disparition progressive de la taxe d’habitation, de nouvelles lois notamment la loi Denormandie, un contrôle plus stricte sur la location saisonnière étaient prévus.

La taxe d’habitation a baissé de 65% pour certains foyers, selon le revenu fiscal de référence de 2018. Celui-ci ne doit pas dépasser un certain seuil, sinon le dégrèvement est dégressif.

En début d’année, la Loi Denormandie est entrée en vigueur. Elle reprend et complète la Loi Pinel qui était déjà mise en place. Ce dispositif a pour objectif d’encourager l’investissement immobilier dans l’ancien et sa rénovation. En fait, cette loi permet d’obtenir une défiscalisation de 12, 18 ou 21%. Ce taux dépend de la durée pendant laquelle le propriétaire compte mettre son bien en location. Toutefois, certaines conditions doivent être remplies pour bénéficier des avantages de ce dispositif, notamment la location en nue, le respect des plafonds de loyer, la réalisation de travaux par une entreprise certifiée et à un coût particulier.

Une nouvelle réglementation vise les locations courte durée pour inverser la tendance qui a émergé ces dernières années. A Paris intra-muros, on compte 65 000 hébergements listés sur les plateformes de location saisonnière. Certaines conditions doivent être respectées dans ce type de location, notamment l’enregistrement du logement auprès de la mairie ou encore le respect de la limite légale de location fixée à 120 jours.