L’assimilation fiscale des contribuables non résidents aux contribuables résidents, c’est un outil souvent méconnu qui peut transformer la façon dont un expatrié gère ses impôts. En France ou au Luxembourg, ce mécanisme ouvre des portes intéressantes pour ceux qui investissent à l’étranger. Parce qu’investir dans l’immobilier locatif quand on vit hors de son pays, c’est jongler avec des règles fiscales complexes. Savoir profiter de l’assimilation fiscale, c’est pouvoir réduire la pression fiscale et éviter les pièges de la double imposition.
Cet article va décortiquer les conditions pour en bénéficier et les étapes pour faire la demande. C’est un vrai levier pour les investisseurs non-résidents. Un indispensable pour un public qui veut faire fructifier son investissement sans se laisser freiner par la fiscalité.
L’assimilation fiscale : un mécanisme clé pour les non-résidents
L’assimilation fiscale permet à certains non-résidents d’être traités comme des résidents fiscaux français, sous conditions, afin de bénéficier d’une fiscalité plus avantageuse.
Définition et principes fondamentaux de l’assimilation
L’assimilation fiscale permet aux contribuables non résidents de bénéficier du même régime fiscal que les résidents, avec certaines conditions. Ce dispositif vise à éviter les discriminations entre contribuables d’États membres de l’Union européenne, en alignant les droits fiscaux sur leur situation réelle.
Dans l’Hexagone, l’assimilation s’appuie sur la jurisprudence Schumacker. Celle qui autorise les non-résidents tirant plus de 75 % de leurs revenus imposables dans l’Hexagone à bénéficier du régime résident. La jurisprudence Schumacker encadre ce dispositif. Au Luxembourg, le seuil requis est plus élevé à 90 %, avec des règles spécifiques pour les revenus professionnels. Le seuil de 90% des revenus de source luxembourgeoise pour l’assimilation fiscale est détaillé dans les dispositions de l’Administration des contributions directes.
Objectifs et avantages stratégiques de l’assimilation
Ce mécanisme vise à simplifier le traitement fiscal des contribuables transfrontaliers, en leur offrant un accès équitable aux avantages fiscaux réservés aux résidents. Il facilite notamment l’investissement locatif à distance et impacte le revenu.
Analyse comparative du traitement fiscal avec et sans assimilation
Sans assimilation, les non-résidents paient un taux forfaitaire de 20 % ou 30 % uniquement sur leurs revenus locaux en cours. Avec l’assimilation fiscale, ils accèdent au barème progressif, aux abattements et aux crédits d’impôt comme les résidents. Ils peuvent déduire des charges locatives, améliorant ainsi leur rentabilité. Ce dispositif permet donc une optimisation légale et encadrée de leur cas fiscal.
Conditions à remplir pour accéder au régime avantageux
Pour prétendre à ce mécanisme, une personne domiciliée hors du pays doit répondre à plusieurs critères. Ces critères tiennent compte de ses ressources, de sa situation personnelle et de ses liens avec le territoire.
Part des revenus perçus dans le pays concerné
Pour bénéficier de ce régime, il faut bien faire une décompte. Il faut démontrer que 75 % des ressources globales proviennent de sources situées en Hexagone, ou 90 % lorsqu’il s’agit du Grand-Duché.
- Revenus salariaux perçus au Luxembourg
- Pensions et retraites soumises à l’impôt local
- Bénéfices d’activités indépendantes déclarés dans le pays
- Autres gains professionnels intégrés dans l’assiette de calcul
Exemple : une personne avec 30 000 € de gains en Hexagone et 50 000 € à l’étranger atteint 80 000 € de revenus totaux. Le ratio ne suffit pas pour accéder au dispositif. Les autorités vérifient les montants via les formulaires adaptés.
Influence du cadre familial
La situation matrimoniale et les responsabilités parentales peuvent modifier l’accès à ce statut. Les couples mariés ou les familles avec un seul parent sont soumis à des règles précises.
Dans un foyer réparti entre deux pays, les ressources des deux partenaires sont examinées. Si le logement principal se situe en Hexagone mais qu’une partie des ressources est perçue au Luxembourg, l’accès au dispositif repose sur le respect du seuil des 90 %.
Cas des propriétaires vivant hors du pays
Les détenteurs de biens locatifs situés en France ou au Luxembourg peuvent également bénéficier de ce statut si leurs loyers atteignent les montants requis.
Ce cadre leur permet de déduire certains frais, comme les intérêts liés aux emprunts ou les coûts de gestion. Il ouvre également droit à certains avantages fiscaux locaux, ce qui peut améliorer nettement le rendement global.
Conséquences pratiques de ce statut
Ce mécanisme permet à un contribuable non-résident d’être traité fiscalement comme une personne domiciliée sur le territoire, avec un accès à un calcul progressif de l’impôt, identique à celui appliqué aux habitants. Il ouvre la porte à des allègements spécifiques et à des dispositifs jusque-là réservés aux personnes ayant leur établissement principal dans l’État concerné.
Accès au barème par tranches et aux dispositifs avantageux
En France, un non-résident est en principe soumis à un taux fixe de 20 % sur ses revenus locatifs. Grâce à l’assimilation, il peut bénéficier d’un barème par tranches, bien plus représentatif de sa situation réelle et de ses dépenses. Au Luxembourg, le taux forfaitaire grimpe à 30 % sans assimilation. Avec ce statut, le calcul commence à 0 %, ce qui change radicalement la donne en fin d’année.
Déductions et allègements accessibles
Le dispositif ouvre également l’accès à des avantages liés à la situation du ménage : parents isolés, garde d’enfants, frais professionnels… En France comme au Luxembourg, ces dépenses peuvent être déduites, à condition d’avoir obtenu l’assimilation. Un contribuable avec des charges récurrentes (logement, transport, etc.) y trouve donc un vrai levier d’optimisation.
Charges déductibles sur les loyers perçus
Les charges liées à un bien locatif (intérêts d’emprunt, frais de gestion, travaux de rénovation) deviennent déductibles dans le cadre du régime Schumacker. Le Luxembourg reconnaît également ces contributions, dès lors que l’état fiscal du demandeur est assimilé. Résultat : la base imposable chute, et l’imposition finale suit la même tendance.
Comparatif avant/après en matière d’imposition des loyers
Prenons un exemple concret : un investisseur perçoit 20 000 € de loyers par année. Sans assimilation, il paie 4 000 € d’impôt. Avec l’assimilation, les revenus sont découpés par tranches : 0 % jusqu’à 10 000 €, puis 11 % sur le reste. À l’arrivée : 1 100 € d’impôt seulement, soit un gain net de 2 900 €.
Répercussions sur les catégories fiscales au Luxembourg
Le système luxembourgeois classe les foyers fiscaux selon plusieurs catégories, de 1 à 7. Un ménage marié accède à la catégorie 2, qui divise le revenu de référence par deux. Cette approche favorise les couples, allégeant leur taux d’imposition et rendant l’assimilation particulièrement attractive pour les familles expatriées.
Gains potentiels selon la catégorie choisie
Un contribuable avec 80 000 € de revenus sera taxé à 28 % en catégorie 1, mais seulement 17 % en catégorie 2. Grâce à l’assimilation, il peut économiser jusqu’à 8 800 € par année, simplement en changeant de cadre fiscal. Ce type de stratégie permet à un établissement familial de stabiliser son budget en anticipant mieux sa charge fiscale.
Traitement des revenus transfrontaliers et conventions fiscales
L’assimilation s’articule avec les conventions fiscales internationales qui visent à éviter les doubles impositions. Par exemple, un contribuable avec des revenus en Belgique et en France peut faire valoir l’impôt payé en Belgique sous forme de crédit d’impôt en France, conformément à la convention franco-belge. Ce système nécessite toutefois une déclaration rigoureuse et conforme aux critères de chaque État.
Crédits d’impôt et allègements sur les revenus venus de l’étranger
Un résident suisse recevant des loyers français peut bénéficier d’un crédit d’impôt partiel en France, équivalent à l’impôt acquitté auprès de l’administration helvétique. Ce montant est plafonné à celui qu’il aurait dû verser en France, en l’absence de ce mécanisme. Chaque contribution doit donc être justifiée et traçable.

Comment faire reconnaître son statut pour un traitement fiscal plus favorable ?
La procédure se lance lors de la déclaration annuelle de revenus. Il faut joindre les documents prouvant que les conditions sont bien réunies pour être traité comme un habitant du territoire.
Formalités à suivre côté français
La demande passe par le formulaire annuel n°2042, où il faut indiquer l’ensemble de ses revenus, tous pays confondus. Il est également nécessaire de cocher la case liée au régime dit « Schumacker », qui concerne certaines situations transfrontalières. Cette formalité s’effectue via le portail dédié aux contribuables.
Documentation requise et justificatifs à fournir
Les documents nécessaires incluent les justificatifs de revenus professionnels et locatifs, les déclarations fiscales étrangères, et le justificatif de non-résidence fiscale. En cas de revenus locatifs, les contrats de bail et preuves de paiement des loyers sont requis pour valider l’éligibilité.
Spécificités de la demande au Luxembourg
Au Luxembourg, les non-résidents adressent leur demande au bureau RTS, en complétant le modèle 164 NR. Ce dernier calcule le taux d’imposition et établit la fiche d’impôt. La procédure se fait par courrier ou via MyGuichet.lu, avec un traitement en 4 à 6 semaines.
Présentation de la fiche d’impôt, du décompte annuel et des documents spécifiques
Pour tout contribuable non-résident, la fiche d’impôt RTS (retenue à la source) fixe le taux d’imposition appliqué mensuellement. En fin d’année, le décompte permet d’ajuster ce taux sur la base des revenus réellement perçus et des dépenses déclarées. L’État exige plusieurs justificatifs : certificat de résidence fiscale étrangère, bulletins de salaire, ainsi qu’une déclaration complète des revenus mondiaux. Cette démarche garantit un traitement fiscalement cohérent avec la situation du ménage concerné.
Dates à connaître pour finaliser sa déclaration
En France, la déclaration fiscale 2025 relative aux revenus de 2024 doit être déposée avant le 22 mai 2025. Côté luxembourgeois, la clôture intervient plus tôt : les documents doivent être remis avant le 31 mars de l’année suivante. Respecter ces échéances permet d’éviter toute régularisation défavorable selon le droit et de maintenir une bonne relation avec l’établissement fiscal compétent dans chaque État.
En cas de retard : conséquences et solutions possibles
Un retard de déclaration déclenche l’application d’un taux forfaitaire, souvent plus élevé. Pour un contribuable, cela se traduit par une charge supplémentaire non négligeable. Heureusement, une déclaration rectificative reste envisageable. En France, un retard entraîne une pénalité de 0,2 % par mois de dépassement. Au Luxembourg, les demandes tardives sont parfois acceptées, mais avec des contributions supplémentaires : un forfait de traitement de 10 € peut s’appliquer. Mieux vaut donc anticiper pour protéger ses intérêts fiscalement.
Cas concrets : France vs Luxembourg
Comparer la situation d’un non-résident en France à celle d’un contribuable au Luxembourg permet de mieux comprendre les impacts pratiques de ce mécanisme.
Investisseur immobilier espagnol avec des revenus fonciers en France
Un résident espagnol propriétaire d’un appartement à Paris réalise 15 000 € de loyers annuels nets. Avec l’assimilation fiscale, il déduit 5 000 € de charges (emprunt, travaux) et paie 10 % d’impôt sur 10 000 € imposables, soit 1 000 €. Sans, il paierait 20 % sur 15 000 €, soit 3 000 €. Les non-résidents espagnols peuvent ainsi bénéficier de l’assimilation fiscale.
Analyse comparative avec ou sans traitement équivalent à celui d’un résident
À la clé, un gain pouvant atteindre 2 000 € par année pour le contribuable concerné. En accédant au barème progressif, il peut bénéficier de crédits liés à la famille (comme les APL) et alléger ses dépenses grâce aux déductions autorisées. Ce traitement simplifie aussi la gestion de ses revenus, surtout s’il fait appel à un professionnel. À l’inverse, sans cette option, il reste soumis à un taux fixe, sans possibilité de retrancher les charges. Résultat : une rentabilité sérieusement réduite, surtout pour les ménages aux ressources variées.
Le cas d’un salarié frontalier belge au Luxembourg
Un travailleur vivant en Belgique, employé à Luxembourg-Centre, déclare 80 000 € de revenus. En intégrant son épouse à sa déclaration, son ménage passe en classe fiscale 2. Cette évolution fait chuter son taux moyen de 28 % à 17 %, soit une économie de 8 800 € sur l’année. En bonus : les frais de transport entre son domicile et son lieu de travail sont reconnus comme des dépenses professionnelles déductibles. Ce cas illustre le lien étroit entre statut familial et charge fiscale, souvent méconnu du grand public.
Avantages liés aux classes d’imposition et aux charges déductibles
Au Luxembourg, cette approche permet aux couples mariés de diviser leur base imposable. Le ménage profite aussi de la déduction intégrale de certaines dépenses comme le logement ou les déplacements. Ces avantages sont intégrés automatiquement dans la fiche RTS, le document officiel que l’État utilise pour calculer les contributions. Une bonne compréhension du cours fiscal applicable permet souvent de maximiser les déductions, notamment dans les contextes transfrontaliers.
Comparaison entre les régimes français et luxembourgeois
Les deux pays adoptent des critères différents : 75 % de revenus d’origine locale exigés en France, contre 90 % au Luxembourg. Les taux forfaitaires y sont aussi plus élevés. Toutefois, dans les deux cas, le traitement spécifique permet de passer à un calcul progressif. À noter : au Luxembourg, une déclaration unique regroupant l’ensemble des revenus est imposée, alors que l’établissement français tolère une gestion distincte selon les sources.
Stratégies d’optimisation pour les situations transfrontalières
Pour un frontalier belge, combiner les dispositifs d’optimisation du Luxembourg avec le crédit d’impôt franco-belge limite la pression fiscalement. Un investisseur espagnol sous le régime LMNP peut aussi intégrer ses déficits locatifs dans sa déclaration, ce qui réduit directement son revenu taxable. Suivre des cours spécialisés sur la fiscalité transfrontalière peut offrir un vrai levier de décision.
Tout contribuable concerné gagne à simuler sa situation avant de faire un choix. Il faut prévoir les justificatifs nécessaires : attestation de non-résidence, preuves de loyers perçus, etc. Au Luxembourg, le formulaire RTS doit impérativement être renvoyé avant le 31 mars. Le respect des délais établit un lien de confiance avec l’administration et évite les pénalités.
Les limites de l’assimilation fiscale
Même si ce mécanisme peut alléger les contributions dans certains cas, il ne constitue pas une garantie universelle. Chaque contribuable doit examiner sa situation avec précision avant d’y recourir, car l’établissement des règles reste rigide et peu flexible.
Déclaration obligatoire de tous les revenus mondiaux
L’assimilation impose de dévoiler l’intégralité de ses revenus, y compris ceux perçus à l’étranger. Cette transparence est désormais facilitée par les échanges automatiques entre États. Un oubli ou une omission expose à des contrôles renforcés, avec des sanctions allant de majorations à des poursuites pénales. Le ménage concerné engage alors sa responsabilité sur l’ensemble de ses dépenses et gains de l’année, qu’ils soient d’origine locale ou étrangère.
Une fiscalité parfois moins avantageuse
L’effet levier de l’assimilation dépend fortement du profil du contribuable. Si les revenus étrangers dominent, notamment en cas de salaires élevés perçus dans un autre pays, ce dispositif peut au contraire alourdir la facture. Le barème progressif s’applique en effet à l’ensemble des ressources du ménage, sans distinction entre pays d’origine ou de résidence. Un investisseur locatif détenant 75 % de revenus en France mais un salaire conséquent en Espagne pourrait, fiscalement, être désavantagé.
Discriminations et interprétations juridiques
Certains contentieux récents, notamment documentés par Lexbase, soulèvent des inégalités de traitement entre résidents et non-résidents dans l’application de ces règles. Selon les cas, l’établissement de la résidence fiscale peut influencer le niveau d’imposition de manière significative. Il est donc recommandé de se faire accompagner, surtout si les contributions varient d’un État à l’autre.
Difficultés administratives et nécessité d’un accompagnement
La paperasse décourage les démarches. Les formulaires spécifiques, justificatifs requis et délais à respecter nécessitent souvent l’appui d’un expert-comptable ou d’une plateforme comme MyExpat.
Les cabinets spécialisés aident à constituer des dossiers complets, éviter les erreurs et gérer les relations avec le bureau RTS au Luxembourg ou l’administration française. Leur expertise sécurise les démarches, surtout pour les investisseurs en déficit foncier ou avec des revenus transfrontaliers.
Importance de la simulation fiscale préalable
Avant de franchir le pas, une simulation évalue l’impact réel de l’assimilation. Elle intègre votre profil, vos revenus et votre situation familiale pour éviter les mauvaises surprises.
Des simulateurs en ligne, comme ceux proposés par les administrations fiscales, ou des consultations personnalisées, permettent d’estimer le gain ou le risque. Pour un non-résident avec des revenus en Espagne et un bien en France, ces outils aident à choisir entre taux forfaitaire ou l’assimilation, en comparant les scénarios.

Pourquoi l’assimilation est un levier pour les investisseurs non-résidents ?
Parce qu’elle permet, sous conditions, d’accéder au régime fiscal des résidents, avec à la clé des déductions, exonérations ou dispositifs réservés à cette classe de contribuables. Le lien fiscal établi avec le pays d’investissement ouvre des possibilités que la fiscalité classique à taux fixe ne prévoit pas.
Impact sur la rentabilité nette d’un projet locatif
Grâce à l’assimilation, un non-résident peut passer à un barème progressif. Les déficits fonciers deviennent imputables sur d’autres revenus, ce qui augmente la rentabilité nette sur le long cours. C’est une stratégie particulièrement efficace pour ceux qui visent un patrimoine locatif durable.
Meilleure optimisation fiscale à distance
Les investisseurs non-résidents bénéficient des mêmes réductions fiscales que les résidents. Les charges locatives, comme les intérêts ou les frais de gestion, s’imputent directement sur les revenus imposables. Au Luxembourg, les crédits d’impôt familiaux améliorent le rendement de 2 à 3 points. Ces mécanismes sont accessibles au public sous réserve de conditions précises, souvent mal connues sans accompagnement.
Exemple : achat d’un bien via MyExpat
Un contribuable résident en Espagne achète via MyExpat un appartement à Lyon. Grâce à l’assimilation, il déduit les intérêts d’emprunt, les frais de gestion et les travaux. Résultat : une baisse de 40 % sur son impôt sur le revenu. La plateforme gère l’ensemble des déclarations, assurant un suivi précis et conforme aux règles de chaque classe fiscale.
Une opportunité stratégique pour les expatriés
L’assimilation offre aux non-résidents les avantages du régime des résidents, à condition que leurs revenus proviennent en majorité du pays concerné (75 % en France, 90 % au Luxembourg). Elle permet de réduire l’imposition, d’optimiser les déductions et d’établir un lien fiscal clair avec l’administration. Pour les expatriés, c’est un outil puissant. Encore faut-il en maîtriser les contours. Se faire guider par un expert ou une solution comme MyExpat permet de transformer cette complexité en levier stratégique.
L’assimilation fiscale, un levier à manier avec discernement
L’assimilation fiscale n’est pas un passe-droit, mais un outil d’optimisation. Pour un investisseur expatrié, elle peut transformer une fiscalité rigide en un système plus souple, avec accès aux déductions, aux crédits d’impôt et à une lecture plus juste de sa situation. Mais chaque cas est unique.
Ce levier fiscal fonctionne si l’on maîtrise ses chiffres, ses justificatifs et les règles propres à chaque État. Il demande de la rigueur, un minimum d’anticipation et parfois l’accompagnement d’un expert. Car un mauvais choix ou un simple oubli peut coûter cher en temps, en argent, voire en tranquillité d’esprit.
Avant de cocher la case « assimilation », il faut donc sortir la calculette, étudier ses dépenses, ses revenus mondiaux, et simuler son impôt dans les deux régimes. Ce n’est qu’ainsi qu’on transforme un dispositif administratif en véritable stratégie patrimoniale.