Expatrié au Royaume-Uni : les raisons d’investir dans l’immobilier français

Partager l’article

Pour les 300 000 Français établis au Royaume-Uni, investir en France est une valeur sûre comparée au marché immobilier du Royaume-Uni. Pourquoi, nous vous disons tout dans cet article.

Les conséquences du Brexit pour les expatriés vivant au Royaume-Uni

Après l’annonce du Brexit en 2020, les inquiétudes demeuraient concernant son impact : baisse du PIB, hausse du chômage, augmentation des taxes, diminution de la valeur de la livre sterling, baisse du pouvoir d’achat, baisse du prix des biens immobiliers… Autant de possibilités qui influenceraient des projets d’investissements immobiliers au Royaume-Uni sur le long terme.

Cela a d’ailleurs incité un nombre croissant de Français (et de ressortissants d’autres pays de l’Union européenne) à quitter le Royaume-Uni à cette période, et à s’intéresser de près à la possibilité d’un retour en France.

Beaucoup d’expatriés s’intéressent notamment à l’achat d’un bien en France pour sécuriser leur épargne. En effet, le nombre d’annonces immobilières consultées depuis le Royaume-Uni, concernant des biens en France, a augmenté de 75% les trois derniers mois de l’année 2018, selon SeLoger.com. Aujourd’hui encore, My expat enregistre de nombreuses demandes d’expatriés français vivant au Royaume-Uni qui pensent à un éventuel retour en France, ou préfèrent investir dans le marché français. D’ailleurs, 8% de notre clientèle expatriée est située au Royaume-Uni.

New call-to-action

 

Un taux de change qui tend vers la parité

La livre sterling a perdu environ un quart de sa valeur depuis l’été 2016 et cette tendance directement imputable au Brexit devrait se poursuivre, selon les économistes. La livre s’établit aujourd’hui à environ 1,13 euro (source: xe.com). Ce recul de la devise britannique face à l’euro est synonyme d’opportunités pour les investisseurs étrangers dans l’immobilier. D’autant que la dépréciation de la livre sterling entraîne une inflation et plombe le pouvoir d’achat des Britanniques. Aussi, mentionnons que le Royaume-Uni fait face à plusieurs pénuries causées par des problèmes d’acheminement des marchandises suite au Brexit.

Les prix de l’immobilier britannique, un marché très volatile

Évolution des prix en Angleterre

Depuis mars 2020, certaines zones de l’Angleterre ont connu une hausse sans précédent, et en 2021, le marché immobilier britannique connaît un pic. Mentionnons par exemple une augmentation des prix immobiliers de plus de 14% au pays de Galle, ou 11% dans le Sud-Ouest de l’Angleterre (source : Capital.fr).

Toutefois, après 2 ans de flambée des prix au Royaume-Uni, avec la pandémie, le marché immobilier ralenti. Selon une étude du groupe immobilier Halifax, le marché immobilier britannique a subi un coup de frein à la fin de l’année 2022. On y trouve plusieurs raisons comme la hausse des taux d’intérêt, les différentes craintes dues au contexte mondial et la hausse générale des prix. Sur un an, les prix de l’immobilier ont diminué à hauteur de 4,7% en novembre, contre 8,2 au mois d’octobre 2022. Le mois dernier, les prix ont ralenti de 2,1%. Ces chutes mensuelles n’ont pas été observées depuis 2008. Le marché de l’immobilier perd un peu de son élan aussi du fait de la demande plus timide de la part des acheteurs potentiels et aussi un nombre d’octrois de crédit plus restreint.

 

Source: Statista 2023

 

Inflation au plus haut depuis 40 ans et montée des taux d’intérêt

Au troisième trimestre de l’année 2022,le Royaume-Uni a vu son activité économique se contracter. Ainsi, selon les prévisions, le pays est entré dans une récession qui se prolongera en cette année. Au plus haut depuis plus de 40 ans, et plus élevé qu’en France, le taux d’inflation a dépassé les 11% sur un an. Ceci explique, en outre, la hausse des taux d’emprunt immobilier ces derniers mois, une conséquence notamment des hausses régulières du taux directeur de la Banque d’Angleterre pour enrayer l’inflation.

Les taux immobiliers, qui tournaient autour des 2% ces dernières années, sont désormais à environ 6% pour les taux des emprunts de 2 à 5 ans (source : données financières Moneyfacts).

Robert Gardner, chef économiste de Nationwide, explique à l’AFP que la montée des taux d’intérêt au Royaume-Uni (comme dans de nombreux autres pays) devrait notamment freiner le marché pour les nouveaux acquéreurs.

“Cela commence à réduire les capacités financières” des primo-accédants, d’autant que l’apport de 10% généralement demandé pour décrocher un emprunt représente dorénavant quelque 60% du revenu annuel en moyenne, un record depuis les années 80, affirme M. Gardner. Ce ralentissement reste cela dit “modeste”, notamment à cause d’un déficit persistant de biens, ajoute le communiqué.

Les demandes aux agents immobiliers ont faibli un peu sur un an, mais restent 20% supérieures à 2019, avant la pandémie, tandis que les biens disponibles sont en baisse de 39% comparé à 2019, précise Rightmove.

Nationwide s’attend cependant à ce que “le marché ralentisse plus à mesure que la pression sur le budget des ménages s’intensifie dans les trimestres à venir”, avec une inflation à 10% qui va encore accélérer et des taux d’intérêt qui devraient encore être relevés par la Banque d’Angleterre.

Est-il plus raisonnable d’emprunter en France ?

En France, le nouveau taux d’usure de 3,57% redonne un souffle au crédit immobilier et permet aux investisseurs d’emprunter à des taux toujours intéressants, surtout si l’on compare les taux d’intérêt au Royaume-Uni. Début 2023, les taux d’intérêt devraient tourner autour de 3% pour un emprunt sur 20 ans.

Attention, étant indexé à l’inflation, ces taux peuvent vite augmenter, raison pour laquelle il faut contacter une banque française qui prête aux expatriés dès que possible.

Plus qu’ailleurs, le marché immobilier britannique subit de plein fouet l’envolée des taux d’intérêt. En effet, contrairement à l’Hexagone ou aux États-Unis, où les emprunts se font à taux fixe pour vingt, voire trente ans, au Royaume-Uni, ils évoluent plutôt en fonction des taux d’intérêt de la banque centrale. Ainsi, sur 8,5 millions de foyers qui détiennent un emprunt hypothécaire au Royaume-Uni, 2,2 millions ont un produit qui est directement indexé sur le taux d’intérêt directeur, qui change mois après mois.

 

Les prix à Londres progressent en général moins vite

Martin Beck, économiste de EY Item Club, estime que les chiffres de Nationwide montrent cependant une résilience du marché britannique, notamment parce que la “crise du coût de la vie frappera plus les bas revenus”, qui louent souvent leur logement plus qu’ils ne l’achètent.

En termes de régions, M. Gardner note que la hausse des prix à Londres est plus faible qu’ailleurs dans le pays, 6% contre 11% dans l’ensemble du pays pour le deuxième trimestre, car la capitale pâtit d’un niveau de prix devenu inabordable pour beaucoup de Britanniques, qui se reportent sur d’autres régions.

Pendant la pandémie, la capitale avait également été fuie par beaucoup de résidents à la recherche de plus d’espace, d’autant que le télétravail le permet davantage. Si un ralentissement est attendu, M. Gardner souligne que Nationwide n’anticipe pas de véritable recul des prix. La dernière dévaluation soutenue pendant plus d’un mois ou deux des prix date de la crise financière, qui avait vu une chute de 20% des prix immobiliers.

 

Investir dans l’immobilier en France depuis le Royaume-Uni, une valeur sûre

Dans ce contexte incertain, il est intéressant d’envisager un investissement immobilier en France. Le marché de l’immobilier français est beaucoup plus stable en comparaison. Et les villes comme Paris, Bordeaux, Lyon ou Marseille permettent encore de faire des investissements sécurisés et rentables. Les taux d’emprunt sont toujours très bas. Et ce malgré leur remontée récente, ils restent loin des taux atteints 5 ans ou 10 ans plus tôt. L’immobilier représente alors un investissement phare. En effet, c’est un investissement refuge, car peu sensibles aux évolutions des marchés financiers (en France) et rentable avec des rendements bruts moyens de 3% à 5,5% dans les grandes métropoles.

Vous êtes expatrié ou non-résident et vous souhaitez investir dans l’immobilier en France depuis le Royaume-Uni? My expat vous permet de réaliser votre projet sans jamais avoir besoin de rentrer en France.  My expat s’occupe de toute la procédure de recherche et d’achat pour vous. Nous vous proposons une véritable recherche sur-mesure menée par des experts de l’immobilier. Ensuite, nous représentons vos intérêts durant tout le processus d’achat, effectuant les visites et contre-visite et nous vous conseillons sur les biens et l’offre à proposer.

Vous avez une question ou un projet ? N’hésitez pas à nous contacter !