Acheter un appartement dans le 1er arrondissement de Paris : à quoi s’attendre ?

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Un tour d’horizon de ce 1er arrondissement de Paris, situé entre la Place Vendôme et le quartier des Halles. À quoi s’attendre quand on souhaite investir dans l’immobilier dans le 1er ?

Le quartier et les environs

Lové au cœur même de Paris, le 1er arrondissement est l’un des plus petits quartiers de la capitale avec un peu plus de 16.000 habitants. On peut le « diviser » en quatre quartiers : les Halles, Saint-Germain l’Auxerrois, Le Palais Royal et la Place Vendôme.

Si sa situation géographique est très appréciable, surtout qu’il est particulièrement bien desservi par les transports publics (RER, métro, bus), l’arrondissement a d’autres atouts qui le rendent attractif. Situé sur la rive droite de la Seine, il abrite de nombreux édifices prestigieux comme le Musée du Louvre, la Conciergerie ou bien encore la Bourse de commerce.

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Mais c’est loin d’être un quartier « musée ». Comme les touristes sont très nombreux, les boutiques comme les restaurants, ne manquent pas et les rues sont animées tout au long de l’année. C’est tout particulièrement vrai du côté de la rue Saint-Denis et des Halles, plus populaires. Le 1er arrondissement est également l’un des quartiers les mieux dotés en parcs et autres jardins. Mentionnons par exemple le magnifique Jardin des Tuileries.

Panorama immobilier du 1er arrondissement de Paris

Parc immobilier

Le 1er arrondissement abrite essentiellement des appartements anciens, 91% datent d’avant 1915. Les logements sont également de petites tailles. En effet, les appartements de 1 et 2 pièces représentent 55% du marché. Ainsi, on compte 13.600 logements. Autant dire que le nombre de biens proposés à la vente, chaque année, n’est pas important.

Prix et loyers

L’offre est limitée et la demande soutenue. Donc les prix sont élevés et continuent de progresser. Le 1er arrondissement fait partie des quartiers les plus chers de Paris. Le prix du m2 moyen est de 11 704€ pour un appartement (source : lefigaro.fr). Comme dans de nombreux autres arrondissements, les prix varient d’une rue à l’autre et dans certains quartiers, les prix peuvent atteindre les 18 000 € du mètre carré. En ce qui concerne les loyers, le m2 moyen mensuel est à 40 euros, mais peut grimper jusqu’à 43 euros du mètre carré.

Dans les rues les moins prisées, le prix est davantage abordable, comme sur le Boulevard de Sébastopol, mais il peut grimper vers les artères les plus recherchées comme le Quai des Orfèvres ou sur l’Ile de la Cité, par exemple.

L’évolution du marché dans le 1er arrondissement

Quant à l’évolution des prix, elle est négative ces cinq dernières années (-1%-). Cette baisse peut s’expliquer par le contexte sanitaire qui a poussé certains résidents parisiens à chercher de plus grands espaces en dehors des murs de la ville. Par contre, en 1 an, les prix ont augmenté de 17%.

Les projets impactant l’immobilier dans le 1er arrondissement de Paris

Depuis la construction de la Canopée dans les Halles, c’est l’ensemble du quartier et du centre commercial qui a été restructuré et modernisé avec des espaces piétons élargis, une nouvelle gare RER, des nouveaux jardins (comme le jardin Nelson Mandela en face de l’Eglise Saint-Eustache) ou bien encore un centre commercial plus lumineux.

La rénovation et le réaménagement de certaines rues est également en cours. Au registre des grands projets, Anne Hidalgo, la Maire de Paris a fusionné les 1er, 2e, 3e et 4e arrondissements en 2020. Le secteur est maintenant appelé ‘Paris Centre’.

Un nouveau projet de la mairie de Paris, est de limiter fortement la circulation des véhicules dans ce secteur. Le projet s’intitule “Zone apaisée Paris Centre et Saint-Germain” et a pour objectif de faire plus de place à la circulation des vélos, piétons et transports en commun. La concertation devrait se terminer en octobre 2021 pour une mise en place au 1er semestre 2022.

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Fun fact : Les fêtards l’apprécient, depuis longtemps

Si, aujourd’hui, les restaurants, bars et autres estaminets ne manquent pas pour passer une bonne soirée. Certaines enseignes ont marqué l’histoire festive du 1er. « La Truie qui file », située à l’angle de la rue de la Cossonnerie et de la rue Lescot, fait partie de ces endroits. Au XVIᵉ siècle, à la mi-carême, les jeunes gens se réunissaient devant ce cabaret pour boire et chanter. Un garçon et une fille étaient alors sélectionnés parmi la petite bande. Ils étaient hissés sur les épaules de gars solides et devaient embrasser la truie qui servait d’enseigne, puis se cracher au visage, car seule la truie devait être honorée ce jour-là. Si jamais les lèvres des deux jeunes gens venaient à s’effleurer, par inadvertance, ou, pire encore, s’ils s’embrassaient, ils étaient alors déculottés et fouettés devant toute la joyeuse assemblée.

Au registre des adresses restées célèbres, il y a aussi le cabaret Milord L’Arsouille, rue du Beaujolais. L’endroit qui a fermé ses portes en 1964, a accueilli bon nombre de talentueux débutants. Mentionnons par exemple, Gainsbourg qui y a commencé sa carrière de chanteur. Le cabaret tirait son nom de Milord Arsouille, de son vrai patronyme Charles de La Battut (1806-1835). Le richissime fêtard qui dépensait sans compter pour s’amuser. C’était aussi une figure du Carnaval à son époque.

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