La fiscalité des non-résidents en Suisse est un sujet important puisqu’ y investir, même en étant non-domicilié, peut rapporter gros. Mais saviez-vous que 30% des non-résidents sous-estiment l’impact de la fiscalité sur leurs investissements ? Comprendre comment vous êtes imposé, que ce soit sur vos revenus locatifs ou votre patrimoine, peut changer la donne.
La Suisse, avec ses 26 cantons, a des règles fiscales qui varient d’un endroit à l’autre. En tant qu’expatrié, il est crucial de connaître ces différences pour éviter des erreurs coûteuses. Chez MyExpat, on vous guide pour que vous puissiez investir sereinement, sans mauvaise surprise. Prêt à saisir l’opportunité ? Vous êtes au bon endroit.
Qu’est-ce qu’un non-résident fiscal en Suisse ?
Vous vivez hors de Suisse mais touchez des revenus suisses ? Alors vous êtes sûrement non-résident fiscal. Et cette simple étiquette change toute votre fiscalité.
En Suisse, c’est la résidence fiscale qui décide de tout. Si vous restez moins de 30 jours pour travailler, ou moins de 90 jours sans emploi, vous n’êtes pas considéré comme résident. Sauf si vous avez un logement fixe dans le pays.
En clair : un non-résident paie ses impôts uniquement sur ce qu’il gagne en Suisse. Salaire, revenus locatifs, dividendes… tout passe par l’impôt à la source, prélevé directement. Mais attention, chaque canton a ses propres règles. Le canton de Genève n’applique pas les mêmes taux d’imposition que Vaud, Valais ou Bâle-Ville.
Si vous êtes frontalier, que vous vivez en France et travaillez en Suisse, c’est encore une autre histoire. La convention franco-suisse évite que vous ne payiez deux fois. Mais pour ça, il faut suivre les bons process :
- déclaration fiscale,
- attestation de résidence fiscale,
- échanges entre les administrations fiscales, etc.
Pas besoin de tout faire seul. Chez MyExpat, on connaît les règles. On sait que l’imposition, l’impôt sur le revenu, les barèmes, les formulaires… c’est un casse-tête. Nous, on vous aide à y voir clair.
Quels revenus sont imposés en Suisse quand on est non-résident ?
Vivre à l’étranger n’exclut pas d’être imposé en Suisse. Dès qu’on touche des revenus suisses, on entre dans le champ de la fiscalité locale. Salaire, loyers, dividendes… tout revenu de source suisse peut être concerné. Et mieux vaut comprendre les règles pour éviter les erreurs.
Les revenus de source suisse
La règle est simple : tout revenu généré en Suisse est soumis à un impôt. C’est le cas des revenus locatifs, dividendes, intérêts bancaires, ou des contrats d’assurance-vie. Si vous détenez un bien immobilier suisse, vous êtes redevable de l’impôt sur la fortune dans le canton où il se situe.
Les impôts suisse sont prélevés à la source. Le barème de l’impôt source varie selon les cantons. Il prend en compte la nature du revenu, votre statut familial, et le taux d’imposition applicable dans la région.
L’activité lucrative et les travailleurs frontaliers
Si vous exercez une activité lucrative en Suisse sans y vivre, vous êtes également imposé. Les travailleurs frontaliers, qui résident en France mais travaillent à Genève ou dans d’autres cantons, connaissent bien cette situation. La convention franco-suisse prévoit un impôt à la source pour éviter la double imposition.
Le barème d’impôt, le taux minimum d’imposition et les prélèvements sociaux dépendent du canton et du type de revenu. Le tout est encadré par l’administration fiscale cantonale, la confédération via l’autorité fédérale des contributions, et le service impôts particuliers.
Ce que vous devez déclarer
Même en tant que non-résident, une déclaration fiscale reste indispensable. Certains revenus, comme les revenus source française, doivent aussi figurer dans la déclaration des revenus France. Une attestation de résidence fiscale peut vous être demandée, notamment pour le remboursement d’impôt anticipé.
La fiscalité franco-suisse, mêlant règles fédérales, cantonales et communales, varie selon que vous êtes en ville, à Bâle, à Soleure, ou en campagne. Et sans accompagnement, on peut vite s’y perdre.
Fiscalité des non-résidents en Suisse : ce qu’il faut savoir
Investir ou travailler en Suisse sans y vivre implique une imposition spécifique. En tant que non-résident, on est soumis à un impôt à la source, prélevé directement sur les revenus. C’est simple, mais encore faut-il comprendre les règles du jeu pour rester en conformité… et éviter les mauvaises surprises.
L’impôt à la source : comment ça marche ?
Dès que vous percevez un revenu d’activité lucrative en Suisse sans y avoir votre résidence fiscale, l’impôt source s’applique. Cela concerne notamment les travailleurs frontaliers et les Suisses à l’étranger. Le barème d’impôt dépend de plusieurs facteurs :
- type de revenu,
- situation familiale,
- lieu d’emploi.
Chaque canton fixe ses propres règles. À cela s’ajoutent les niveaux fédéral, cantonal et communal, qui composent le système fiscal suisse. Résultat : le taux minimum d’imposition peut varier fortement d’un endroit à l’autre.
La déclaration fiscale en pratique
Même si l’impôt suisse est souvent prélevé à la source, certains non-résidents doivent quand même déposer une déclaration d’impôt. C’est le cas dès qu’un certain seuil de revenus est dépassé ou si vous possédez un bien immobilier suisse.
La procédure passe par les responsables fiscales cantonales, et parfois aussi par ceux des contributions. Il faudra fournir :
- une attestation de résidence fiscale,
- vos justificatifs de revenus locatifs,
- vos contrats d’assurance vie.
Un point essentiel : pensez à déclarer aussi vos revenus source française dans votre déclaration revenus France. La convention fiscale franco suisse vise à éviter la double imposition entre France et Suisse.
Optimiser sa fiscalité depuis l’étranger
Les Suisses à l’étranger ou les investisseurs non-résidents doivent composer avec un système complexe. Que vous ayez un bien à Bâle, à Soleure, ou dans un autre canton, les règles varient. En ville, à la campagne, ou dans les zones transfrontalières, mieux vaut se faire accompagner.
Fiscalité cantonale en Suisse : un système à géométrie variable
En Suisse, la fiscalité repose sur un modèle décentralisé. Chaque canton fixe ses propres règles d’imposition, en plus des prélèvements fédéraux et communaux. Pour un non-résident, comprendre cette diversité est stratégique.

Des écarts de taux d’imposition très marqués
Le taux d’imposition sur le revenu peut varier du simple au double selon le canton. À Zoug, l’un des plus avantageux, le taux moyen d’impôt sur le revenu pour un célibataire avec 150 000 CHF de revenus annuels s’élève à 12,3 %. À l’inverse, à Genève, ce même contribuable paierait près de 26,2 %. Dans le canton de Vaud, il atteindrait 24,1 %, contre 21,7 % dans le canton du Valais.
Ces écarts tiennent au barème impôt établi localement, mais aussi à la charge des impôts communaux. Chaque résidence fiscale influe donc directement sur le montant prélevé.
Ce que cela change pour les non-résidents
Les non-résidents, qu’ils soient investisseurs ou travailleurs frontaliers, sont souvent soumis à un impôt à la source. Ce dernier est retenu directement sur les revenus locatifs, les salaires ou les dividendes issus d’une source suisse. Le bareme impot source varie là encore selon les cantons.
Dans le canton de Genève, un travailleur frontalier peut voir jusqu’à 13,5 % de ses revenus bruts ponctionnés. À Bâle-Ville, ce taux monte à 15,1 %. Des différences qui méritent une analyse avant toute implantation.
Une déclaration adaptée à chaque canton
En plus de l’impôt source, une déclaration fiscale peut être exigée si les revenus dépassent un certain seuil. La déclaration d’impôt inclut notamment l’attestation de résidence fiscale, les revenus source française ou les contrats assurance vie, selon les conventions franco suisse.
Des outils comme le service impôts particuliers ou des simulateurs cantonaux permettent d’estimer son impôt revenu suisse. Les Suisses à l’étranger, les investisseurs en immobilier suisse, ou ceux qui exercent un business lucratif doivent aussi surveiller les prélèvements sociaux et l’impôt sur le revenu.
Avant d’investir ou de s’installer, comparons les cantons suisses. Cette étape peut générer des économies substantielles… et éviter bien des surprises.
Ne payez pas deux fois : comment la convention fiscale France-Suisse vous protège
Quand on investit ou travaille de part et d’autre de la frontière, une question revient souvent : vais-je payer deux fois des impôts ? La réponse est non, à condition de connaître vos droits.
La France et la Suisse ont signé une convention fiscale qui évite justement cette double imposition. Ce texte n’a rien de théorique. Il vous permet de conserver vos revenus, sans les voir fondre entre deux administrations.
Travailleurs frontaliers, vous êtes concernés
Prenons le cas des travailleurs frontaliers. Si vous travaillez dans le canton de Genève, l’impôt à la source est prélevé directement en Suisse. Dans d’autres cantons, vous déclarez tout en France, selon des accords clairs. C’est simple : un seul pays taxe votre revenu, pas les deux.
Propriétaires ou investisseurs ? Même logique
Vous touchez des revenus locatifs d’un bien situé en Suisse ? Ils sont imposés sur place, mais la fiscalité franco-suisse permet de les déclarer en France sans les payer une seconde fois. Il suffit de joindre votre déclaration fiscale suisse à votre déclaration de revenus en France. Résultat : zéro stress et pas de mauvaises surprises.
Ce qu’on en retient
Cette convention, ce n’est pas juste du droit. C’est un outil concret pour protéger votre pouvoir d’achat et vos projets. Vous avez travaillé dur ou investi avec soin ? Vous méritez de garder ce qui vous revient.
Connaître les règles, c’est mieux décider. C’est surtout éviter les erreurs qui coûtent cher. Alors, ne laissez pas passer l’info : cette convention peut faire la différence entre une stratégie fiscale solide… et une double peine.

Investir dans la pierre suisse quand on vit ailleurs : que faut-il savoir ?
Acheter un bien en Suisse quand on est non-résident, c’est possible. Mieux encore : c’est souvent rentable. Mais chaque franc gagné doit être déclaré, car la fiscalité de l’immobilier suisse ne laisse rien au hasard.
Revenus locatifs : ce que vous touchez… et ce que vous devez
En tant que non-résident, vous êtes imposé sur vos revenus locatifs directement en Suisse, là où se situe le bien. C’est ce qu’on appelle l’impôt immobilier à la source. Son taux varie selon le canton, mais reste généralement entre 10 % et 30 %. Pas besoin de panique : la procédure est bien encadrée et vous pouvez bénéficier d’un remboursement d’impôt anticipé dans certaines situations, si vous avez payé trop.
Vente de bien : attention à la plus-value
Vous vendez avec profit ? Bravo. Mais attendez-vous à un impôt sur la plus-value immobilière, calculé sur la différence entre le prix d’achat et le prix de revente. Plus vous conservez le bien, plus ce taux diminue. Certains cantons offrent même des abattements attractifs après quelques années de détention.
Et la fortune dans tout ça ?
Si votre patrimoine immobilier dépasse un certain seuil, vous entrez dans le champ de l’impôt sur la fortune. Là encore, ce sont les autorités cantonales qui fixent les règles. Chaque cas est unique, mais ce point ne doit jamais être ignoré dans votre stratégie.
L’immobilier en Suisse séduit, et à juste titre. Mais investir sans comprendre la fiscalité locale, c’est avancer les yeux fermés. Bonne nouvelle : avec les bons conseils et une vision claire, vous pouvez optimiser chaque étape, de l’achat à la revente. Vous avez une opportunité ? Faites en sorte qu’elle rapporte vraiment.
La procédure de déclaration des impôts pour les non-résidents en Suisse
Déclarer ses impôts en Suisse en tant que non-résident ? Ce n’est pas la mer à boire. Mais faut savoir comment s’y prendre.
Remplir la déclaration d’impôt : pas de panique
Tous les ans, vous devez envoyer votre déclaration fiscale aux autorités inhérentes. Que vous soyez propriétaire d’un bien immobilier ou que vous touchiez des revenus locatifs, chaque centime compte. Et même si vous n’êtes pas résident, vous êtes soumis à l’impôt suisse sur les revenus générés sur le territoire. Par exemple, à Genève, le taux d’imposition sur les revenus peut atteindre jusqu’à 45 % pour les hauts revenus. Il vaut mieux être au clair.
Quels documents fournir ?
Rien de bien compliqué. L’attestation de résidence fiscale est indispensable, surtout si vous résidez dans un autre pays comme la France. Vous devrez aussi fournir les preuves de vos revenus (salaires, loyers, dividendes). Le tout doit être clair et précis. Pas de place pour l’improvisation. En Suisse, les autorités sont pointilleuses, mais tout peut se résoudre si vous êtes organisé.
L’administration fiscale : un soutien précieux
L’administration fiscale suisse n’est pas là pour compliquer les choses. Bien au contraire. Si vous avez trop payé d’impôt anticipé, vous pouvez demander un remboursement d’impôt anticipé. Le service des impôts particuliers est à votre disposition pour répondre à toutes vos questions. Ne laissez pas des zones d’ombre traîner.
La déclaration d’impôt en Suisse, c’est un processus qui se fait étape par étape. Ne laissez pas la complexité vous freiner. Soyez réactif, soignez vos documents et profitez des services d’assistance pour tout clarifier. Vous avez tout pour y arriver.
Le système de « lump-sum taxation » pour les non-résidents
La lump-sum taxation en Suisse, c’est un peu le secret bien gardé des expatriés et investisseurs. Ce système permet aux non-résidents d’être imposés non pas sur leurs revenus mondiaux, mais sur leurs dépenses. En gros, si vous venez en Suisse sans chercher à travailler à plein temps, vos impôts sont calculés en fonction de votre style de vie. Un vrai coup de pouce fiscal.
Qui peut en profiter ?
Pas question d’en profiter si vous venez juste pour un job à Genève ou Zurich. La lump-sum taxation s’adresse aux personnes qui n’ont pas été résidents fiscaux suisses au cours des dix dernières années et qui ne viennent pas exercer une affaire lucrative en Suisse. Concrètement, si vous êtes riche, que vous venez pour profiter du cadre de vie suisse sans chercher à bosser tous les jours, cette option peut être intéressante.
Pourquoi choisir ce système plutôt que l’imposition classique ?
En Suisse, l’impôt est calculé sur vos revenus mondiaux. Autrement dit, si vous avez un gros salaire ou des investissements, l’impôt peut grimper vite. Mais avec la lump-sum taxation, c’est tout l’inverse. L’impôt est calculé sur vos dépenses en Suisse. Si vous vivez dans une belle maison à Genève, mais que vous ne générez pas de gros revenus ici, vous allez payer beaucoup moins d’impôts que si vous étiez soumis à l’imposition classique.
Exemple concret
Imaginez que vous soyez un entrepreneur venu profiter de l’immobilier suisse sans travailler directement ici. Vous vivez à Genève, louez un appartement chic et avez des dépenses conséquentes. Plutôt que de déclarer vos revenus mondiaux, vous paierez des impôts bas basés sur votre niveau de vie. C’est simple, plus vous avez de dépenses en Suisse, plus l’impôt sera faible.
Conseils pratiques pour les non-résidents en Suisse
Naviguer dans la fiscalité suisse en tant que non-résident peut sembler un peu complexe, mais pas de panique, avec les bonnes infos, tout devient plus clair. Voici quelques conseils pour éviter les pièges et optimiser votre situation :
- Clarifiez votre résidence fiscale : C’est la base. Savoir où vous êtes résident fiscal est essentiel pour comprendre comment vos revenus seront imposés. Un petit check-up peut vous éviter des erreurs coûteuses.
- Vérifiez les conventions : Si vous venez de France ou d’un autre pays, regardez les accords de double imposition entre votre pays et la Suisse. Ces conventions peuvent te sauver d’un double impôt sur vos revenus.
- Soyez à jour sur vos déclarations : La Suisse n’est pas du genre à rigoler avec les délais. Soyez ponctuel avec votre déclaration fiscale. Que vous soyez en lump-sum taxation ou sous l’imposition classique, respecter les délais vous garantit une gestion fluide de vos impôts.
- Profitez de la lump-sum taxation : Si vous vous qualifiez, cette option peut vous aider à réduire considérablement vos impôts. Elle est parfaite pour ceux qui n’ont pas de business lucratif en Suisse mais veulent profiter d’une fiscalité avantageuse.
En résumé, comprendre les règles fiscales suisses, c’est s’assurer de ne pas laisser d’argent sur la table. Bien préparer sa résidence fiscale, connaître les conventions internationales, et ne pas oublier les échéances… Ça fait toute la différence lorsqu’il s’agit d’investissement immobilier et expatriation.