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La Belgique attire chaque année plus de 300 000 expatriés investisseurs. Pourtant, la fiscalité des non-résidents reste complexe. Il faut gérer revenus, déclarations et résidence sans se perdre. Nous détaillerons les règles sur les revenus imposables et la déclaration d’impôt. Vous découvrirez aussi les accords fiscaux entre la Belgique et la France. Ce guide clair vous aide à éviter les erreurs coûteuses. En comprenant ces points, vous sécurisez votre investissement à distance. 

Non-résident fiscal en Belgique : ce qu’il faut vraiment savoir

Imaginez un investisseur qui vit hors du territoire, mais qui perçoit des revenus en Belgique. Même s’il ne passe que quelques mois sur place, ce statut de non-résident s’applique à lui. La règle clé ? Passer moins de 183 jours par an sur le territoire belge, tout en ayant ses attaches ailleurs. Ce simple critère change tout dans sa relation avec l’administration tributaire locale.

Résident ou non-résident : pourquoi ça change tout

Le résident belge déclare tous ses revenus, partout dans le monde. Le non-résident, lui, ne se concentre que sur ce qu’il gagne en Belgique. Résultat : une imposition plus ciblée, souvent moins lourde. Les accords conventionnels entre le pays belge et d’autres États, comme l’Hexagone, s’assurent que chacun paie sa juste part, sans être taxé deux fois.

La résidence fiscale, un levier pour optimiser sa fiscalité

Le lieu de vie détermine où les revenus seront soumis à l’impôt et à quel moment. Les conventions bilatérales définissent précisément quels gains relèvent du pays Plat. Que ce soient des loyers, des dividendes ou d’autres revenus issus du territoire belge ou du Luxembourg, ces règles évitent les doubles prélèvements et clarifient les démarches à suivre.

Immobilier en Belgique : ce que le fisc regarde vraiment

Dans le monde des revenus immobiliers, ce n’est pas le montant des loyers encaissés qui compte, mais une valeur cadastrale ajustée qui sert de base au calcul. Peu importe où le propriétaire habite, cette donnée doit être communiquée aux autorités tributaires. Avec les récentes évolutions des règles, mieux vaut rester vigilant pour anticiper l’impact sur ses investissements et ne pas se faire surprendre.

Quels revenus les non-résidents doivent-ils signaler en Belgique ?

Si un particulier habite hors du pays mais perçoit des revenus sur place, il doit uniquement mentionner les gains issus du territoire belge. Cela concerne notamment les loyers, les salaires, les pensions, ainsi que certains revenus de capitaux. Les revenus perçus ailleurs ne sont pas pris en compte ici. Cette règle limite la taxation aux activités réellement menées en Belgique. Le formulaire dédié aux non-résidents liste précisément les éléments à mentionner.

Revenus locaux vs revenus venus de l’extérieur : la frontière à connaître

Tout revenu généré dans le pays plat doit être indiqué, même si le bénéficiaire habite hors du territoire. Par exemple, un loyer provenant d’un bien belge doit être signalé, alors qu’un salaire versé depuis l’Hexagone n’entre pas dans le champ d’imposition belge. Les conventions bilatérales, comme celle entre la Belgique et l’Hexagone, assurent que ces flux ne soient pas taxés deux fois. Cette distinction facilite la déclaration et évite les mauvaises surprises.

La fiscalité des non-résidents immobiliers en Belgique.

Zoom sur les biens immobiliers en Belgique

Les revenus locatifs ne se basent pas sur les loyers effectivement encaissés, mais sur une valeur cadastrale réajustée. Ce chiffre, souvent différent du montant réel, sert de référence tributaire claire. Tous les biens situés en Belgique doivent faire l’objet de cette formalité déclarative. Attention, des évolutions réglementaires récentes peuvent modifier le montant final à payer, ce qui impose une vigilance constante.

Dividendes, retraites et salaires perçus à l’international

Les dividendes et pensions versés à des personnes domiciliées hors des frontières peuvent être soumis à une retenue à la source en Belgique. Pour les salaires, tout dépend du lieu d’exercice de l’activité professionnelle. Ces cas demandent une attention particulière lors de la déclaration, afin d’éviter tout oubli ou erreur qui pourrait entraîner des pénalités.

Un coup de pouce grâce à l’accord franco-belge

Certaines rentrées d’argent belge échappent à l’impôt dans l’Hexagone, grâce au traité conventionnel entre les deux États. Par exemple, les loyers perçus restent soumis à l’impôt uniquement en Belgique, évitant ainsi une double taxation. Ce mécanisme protège notamment les couples mariés qui vivent en Hexagone et touchent des revenus de Belgique. Bien maîtriser ce dispositif permet de gérer ses revenus transfrontaliers plus sereinement et de limiter les risques tributaires.

Investir dans l’immobilier en Belgique : quel impôt faut-il prévoir ?

Pour les biens situés en Belgique, la base d’imposition repose sur la valeur cadastrale réévaluée, qui correspond à une estimation annuelle de la valeur locative théorique. Contrairement à la France, où on taxe les loyers réellement perçus, cette méthode fixe un socle stable pour calculer l’impôt. Tout propriétaire étranger doit mentionner cette valeur, même s’il ne perçoit pas de revenus effectifs.

Loyers et plus-values : ce qui change par rapport à la France

Les loyers générés par un bien belge entrent bien dans la base taxable des non-résidents. En revanche, les plus-values réalisées lors d’une revente sont souvent exonérées si la détention dépasse cinq ans. En France, les règles sont plus strictes et conditionnent souvent cette exonération. Connaître ces différences aide à anticiper le coût fiscal global d’un investissement à l’étranger.

Particularités fiscales en Belgique

La Belgique impose aussi un précompte immobilier, un impôt annuel calculé sur la même valeur cadastrale. Ce prélèvement s’ajoute à l’impôt des personnes physiques selon la résidence fiscale. De plus, certains achats immobiliers sont soumis à la TVA. Ces taxes locales rendent le régime belge parfois plus complexe que le français.

Belgique vs France : ce qui change vraiment

En France, l’imposition se base sur les loyers encaissés. En Belgique, c’est la valeur cadastrale, même en l’absence de loyers réels. La fiscalité locale belge inclut aussi des taxes supplémentaires, absentes en France. Ces différences impactent directement le montant final à payer, surtout pour les investisseurs étrangers.

Déclaration en France et conséquences sur le foyer fiscal

Les Français percevant des revenus immobiliers en Belgique doivent les déclarer en France. Le traité fiscal franco-belge évite la double imposition, mais peut imposer des ajustements. Ces revenus peuvent influencer le calcul de l’impôt du foyer, en particulier pour les couples avec enfants. Une déclaration bien préparée évite les mauvaises surprises et les redressements.

Déclaration de revenus pour non-résidents : comment ça se passe ?

Quand on réside hors de Belgique mais que l’on touche des revenus sur place, comme des loyers ou des salaires, la déclaration à l’administration tributaire belge devient obligatoire. Il faut remplir un formulaire spécifique, appelé INR, réservé aux non-résidents. Ce document centralise les revenus belges pour éviter la double imposition, notamment grâce au traité conventionnel entre la Belgique et l’Hexagone.

Le formulaire INR : un passage obligé

Le formulaire détaille précisément les revenus à signaler : loyers, revenus fonciers, et autres gains locaux. Il demande aussi des justificatifs, comme les quittances de loyer ou les attestations tributaires. Remplir ce document avec soin évite les erreurs et garantit un calcul juste de l’impôt. C’est la clé pour gérer sereinement ses obligations fiscales hors du territoire.

Quand signaler ?

Les revenus sont mentionnés l’année suivante. Par exemple, les loyers perçus en 2024 seront renseignés en 2025, généralement avant fin juin. Respecter ce calendrier évite les pénalités et les frais supplémentaires. Garder tous les justificatifs à portée de main s’avère indispensable en cas de contrôle.

Documents à fournir absolument

Pour compléter correctement une déclaration INR, les pièces suivantes doivent être jointes :

  • Justificatifs de revenus perçus (locations, dividendes, rémunérations) ;
  • Attestations de domiciliation hors du territoire national ;
  • Preuves du paiement de taxes dans le lieu de résidence ;
  • Documents concernant les biens détenus (valeur cadastrale, titres de propriété).

Ces éléments renforcent la validité de la démarche auprès des services tributaires belges.

Double taxation, exonérations, crédits d’impôt : comment s’y prendre ?

Lorsqu’un contribuable domicilié fiscalement dans l’Hexagone perçoit des gains issus du territoire belge, il peut se retrouver imposé à deux reprises. La Belgique prélève la taxe directement à la source. L’Hexagone, quant à lui, soumet à l’impôt l’ensemble des revenus mondiaux de ses résidents. Ce chevauchement engendre un risque de taxation multiple sur les mêmes revenus d’origine internationale. Sans stratégie d’optimisation, la charge tributaire devient lourde pour un expatrié percevant des loyers sur le sol belge.

Un expert immobilier qui  essaie de revoir les règles de la fiscalité des non-résidents en Belgique

Accord bilatéral : l’outil principal

Heureusement, l’accord conventionnel conclu entre les deux États limite ce double prélèvement. Il précise quel État a le droit d’imposer certains gains et instaure des mécanismes correctifs. Certains revenus issus de Belgique, notamment ceux liés au secteur foncier, sont soumis à la taxe locale, mais exonérés dans l’Hexagone. Ils doivent tout de même être mentionnés dans la déclaration, sans toutefois accroître la charge d’imposition en Hexagone.

Crédit d’impôt ou exonération : deux méthodes à connaître

Deux solutions permettent d’échapper à la double taxation :

  • La méthode du crédit d’impôt : l’Hexagone calcule un impôt théorique puis accorde un crédit d’impôt égal à la taxe déjà versée à l’international ;
  • La méthode d’exonération : l’Hexagone ne taxe pas les revenus déjà soumis à l’imposition en Belgique.

Le choix de la méthode dépend du type de gains, de leur origine et de l’accord conventionnel applicable. Les loyers perçus en Belgique relèvent généralement de l’exonération, ce qui optimise la charge tributaire globale tout en respectant la législation.

Gestion des revenus venus de l’international : anticiper pour mieux maîtriser

Pour gérer au mieux ses rentrées financières venant de l’extérieur, il faut bien maîtriser la période tributaire concernée, les obligations de déclaration et les échéances à respecter. En remplissant correctement sa déclaration, on évite les erreurs et on profite pleinement des exonérations ou des crédits d’impôt. Comprendre précisément les accords internationaux et les règles d’imposition permet d’optimiser le rendement net de chaque somme encaissée hors du territoire.

Zoom chiffré : montants, seuils et plafonds en euros

Les non-domiciliés ne s’acquittent pas tous des mêmes taxes. Sur le territoire belge, les contribuables étrangers fiscalement domiciliés sont soumis à la taxation uniquement sur leurs gains provenant du pays. Cependant, la somme due dépend du type de profit et de son origine géographique. Certaines sommes bénéficient d’un taux forfaitaire, tandis que d’autres profitent d’exemptions partielles en vertu d’accords internationaux. Des plafonds existent également : en dessous d’un certain niveau, aucune charge n’est applicable.

Montants à connaître pour une bonne déclaration

En deçà de 9 050 euros de bénéfices nets annuels, un étranger non domicilié peut être dispensé de contribution.

  • Les dividendes issus de Belgique versés à une personne domiciliée fiscalement en France supportent un prélèvement forfaitaire de 30 %.
  • Les loyers perçus d’un bien situé sur le sol belge sont calculés à partir de la valeur cadastrale actualisée.
  • Cette valeur cadastrale, augmentée de 40 %, sert de base au calcul de la taxe locale.

Tableau récapitulatif des régimes

Type de revenuSeuils ou tauxRégime applicable
Revenu net imposable< 9 050 €Exonération totale
DividendesTaux fixe 30 %Retenue à la source en Belgique
Revenus immobiliers belgesVariableBasé sur le revenu cadastral indexé majoré
Pensions publiques belgesVariableImposées uniquement en Belgique (selon cas)

Anticiper ces chiffres permet de mieux gérer sa déclaration et d’optimiser sa fiscalité transfrontalière.

Ce qu’il faut retenir avant de renseigner vos gains en Belgique

Certains revenus doivent être mentionnés, d’autres non. Tout dépend de leur origine, de votre situation et du formulaire utilisé.

Anticiper pour mieux déclarer

Vivre à l’étranger tout en percevant des ressources sur le territoire belge impose un cadre précis. Tout étranger non domicilié qui reçoit un profit issu de la Belgique doit respecter une obligation de transmission fiscale. Cette exigence s’applique même si ces sommes sont déjà taxées dans un autre État, comme la France ou le Luxembourg.

Le régime belge distingue nettement les contribuables locaux et les personnes non domiciliées fiscalement. Lorsque ces derniers encaissent des bénéfices provenant du pays, ils entrent dans une catégorie spécifique. La déclaration INR (Impôt des Non-Résidents) reste une étape incontournable dans ce cadre.

Check-list pour une déclaration sans faute :

  • Identifier sa situation fiscale : domicilié ou non domicilié

  • Déterminer les sommes soumises à taxation en Belgique (loyers, dividendes, retraites…)

  • Compléter le formulaire INR dans les délais impartis

  • Vérifier l’application de l’accord bilatéral avec la France

  • Préparer les justificatifs nécessaires : attestations, bulletins de salaire, etc.

  • Anticiper l’année fiscale concernée par la déclaration

Nos conseils pour éviter les pièges

Une erreur de case, une transmission incomplète, un taux mal appliqué : les sanctions peuvent coûter cher. Les règles évoluent fréquemment. Une nouvelle lecture des textes ou un ajustement des seuils peut modifier la taxation. En cas d’incertitude, mieux vaut consulter un spécialiste en fiscalité. En définitive, tout repose sur une bonne préparation et une déclaration précise. C’est la meilleure manière d’éviter les erreurs et de maîtriser sa charge fiscale à l’international.

Investissez sereinement, même depuis l’étranger

Pour un expatrié, une stratégie claire fait toute la différence. Mal anticipée, la fiscalité internationale peut rapidement peser sur la rentabilité d’un projet immobilier. Mieux vaut donc connaître les règles, les appliquer au bon moment et rapporter dans les deux pays sans se tromper. S’entourer des bons partenaires permet d’éviter les pièges.

Chez MyExpat, nous accompagnons les investisseurs non-résidents dans chaque étape, de la recherche à la gestion locative, 100 % à distance. Notre force ? Un suivi personnalisé et des experts qui comprennent les enjeux fiscaux et administratifs liés à l’expatriation. Envie d’investir depuis l’étranger, sans stress ni erreurs ? Rejoignez les nombreux expatriés qui nous font confiance et bâtissez votre patrimoine immobilier avec sérénité.

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