La transaction immobilière vue de… Nouvelle Zélande

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Plus de dix-huit mille kilomètres séparent la France métropole de la Nouvelle-Zélande et il n’y a pas de vol entre Paris et Auckland sans escale. Et pourtant, cette terre située à l’autre bout du globe est attirante…et attractive pour les investisseurs immobiliers, y compris français. Découvrez comment faire un achat immobilier en Nouvelle Zélande.

La Nouvelle Zélande en quelques mots

La Nouvelle-Zélande compte cinq millions de « Kiwis », quinze fois plus de moutons, et Auckland est sa ville principale, mais sa capitale politique est Wellington. Et bien sûr, si ce pays fait tant rêver, c’est pour sa nature fantasmagorique qui a donné son décor à la saga du « Seigneur des Anneaux » et qui pousse au voyage les amateurs d’outdoor et autres adeptes du Programme Vacances-Travail (qui permet à des jeunes gens d’y passer une année, entre tourisme et travail).

La Nouvelle-Zélande est aussi une terre d’accueil. Les Français y sont officiellement au nombre de cinq mille, enregistrés par les services consulaires, mais le Ministère français des Affaires étrangères estime qu’ils sont en réalité trois fois plus nombreux. La moitié d’entre eux sont des binationaux et la moitié sont implantés à Auckland. La raison principale de cet engouement pour la Nouvelle-Zélande ? C’est un pays stable et prospère, très bien relié à l’Asie et à l’Australie, et qui offre à ses habitants une qualité de vie comme peu d’autres pays.

Une législation « pro business » drastiquement resserrée l’an dernier

La Nouvelle-Zélande appartenant au Monde anglo-saxon, on ne sera pas étonné d’y trouver une législation ouverte aux étrangers, robuste et particulièrement favorable aux petits investisseurs privés et aux propriétaires. C’est le gros point fort du pays. Comme le soulignent les sites spécialisés New Zealand Guidance Plus et Domaines New Zealand, profitent d’une fiscalité très avantageuse : pas d’impôt sur la fortune, pas de droits de succession, pas d’impôt sur les plus-values.

La Nouvelle-Zélande s’est dotée en 2018 d’une législation – l’amendement de l’Overseas Investment Act – restreignant l’accès à la propriété pour les étrangers non-résidents. Elle vise indirectement les investisseurs chinois, accusés de faire flamber les prix de l’immobilier à Auckland. Il est vrai que les grandes villes – Auckland, Wellington, Queenstown – connaissent une pénurie de logements et donc une forte augmentation des prix (+ 30 % en cinq ans). Cependant, le site Domaines New Zealand estime que cette loi « n’aura qu’une portée limitée » pour les investisseurs français : si l’immobilier ancien est désormais prohibé, ils pourront continuer d’acquérir des appartements résidentiels neufs sur plans et des maisons neuves, mais exclusivement s’ils sont destinés à la location.

Les procédures pour faire un achat immobilier en Nouvelle-Zélande

Conséquence de ce resserrement de la loi, avant de pouvoir acheter un bien en Nouvelle-Zélande, il faut obtenir l’autorisation préalable d’une commission nationale chargée de contrôler l’accès à la propriété immobilière par les étrangers, l’Overseas Investment Commission (OIC). Moyennant 2 040 dollars néo-zélandais de frais, soit environ 1 220 euros, elle délivre une réponse dans un délai de 50 jours ouvrables. L’investisseur est représenté via des procurations par un « Notary public » que l’investisseur doit aller chercher auprès de la Société des notaires. Les investisseurs étrangers passent généralement par des courtiers pour obtenir un crédit auprès d’une banque locale, qui généralement réclamera à son client un apport personnel équivalent à au moins 10 % du prix du bien.